Citation :société de consommation qui veut que les produits sortent de plus en plus vite... Quantité, certes, mais où est la qualité ?
Ce n'est, dans l'absolu, pas faux. Cependant le problème est malheureusement bien plus complexe, pour ce qui est des sciences informationnelles en tout cas.
En effet la mise en place de réseaux à très grande échelle a entrainé la multiplication des clients, des conflits, des recherches... des pressions.
Plutôt que de faire un long discours théorique qu'il serait difficile de rattacher à l'exemple de cette news et à ton propos, je vais prendre un exemple simple où le temps est une contrainte importante : les mises à jour de sécurité.
Actuellement, quand quelqu'un découvre une faille de sécurité, à moins qu'il ne la garde précieusement (et consciencieusement, avouons-le) confidentielle jusqu'à colmattage, ce qui est quand même, devenu une épreuve de haut niveau, une fois découverte, voire-même avant de l'être, à l'état de suspection, des milliers, voire millions (oui je pense qu'on peut compter en millions) de personnes aptes à court ou très court terme à l'utiliser à des fins peu morales y ont accès quasi-instantannément. Il est alors primordial, quite à ajouter un bug sans faire expres, de la colmater.
Dans une logique de réseau, il vaut mieux combler une faille et rajouter un bug, puis corriger le bug, plutôt que corriger une faille plus tard.
Bien évidemment, c'est un exemple simplifié, évidemment en fonction de la faille etc... on peut nuancer le calcul. Mais on est aussi souvent surpris de l'ampleur de certains phénomènes qu'on pensait qui seraient mineurs. Donc un
principe de précaution viserait à donner une priorité primordiale au développement d'un colmattage de la faille,ne serait-ce que partiel dans le cas de plusieurs exploitations possibles, plutôt qu'une attente dangereuse et aux conséquences imprévisibles.
Cet exemple, n'est qu'un exemple parmi des milliers de situations qui sont de la même manière prises dans un système qui fait que, de manière plus complexe qu'un simple système de consommation, oblige l'informatique à évoluer de manière ultra-rapide.
A part je ne sais plus quel phénomène astronomique, on a jamais vu aucun développement aussi rapide que l'informatique, si bien qu'on peut se demander non seulement où on va mais surtout comment s'arrêter, et doit-on s'arrêter ? Car avec un développement effrené comme cleui-ci il est devenu tabou de tenter de ralentir les choses. Car tout repose sur les sciences informationnelles maintenant, d'elles dépendent un nombre inimaginable de chose, dont la survie du monde (si, je n'éxagère en aucun cas).
Que peut faire, à l'heure actuelle, une armée, contre 20 pirates impossibles à arrêter ? Rien !
Ils leur suffit de pénétrer au bout moment le système, d'y intégrer de fausses informations, de l'espionner, de s'en servir, pour finalement être inatteignables voire retourner les armes de l'armée contre ses propres soldats.